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«Le sens de la vie en trois mots» par Daniele Zagara

29 septembre 2022

Le sens de la vie

L’espérance est un style de vie, une manière de vivre nos choix, caractérisée par la sagesse, la justice et une bonne relation spirituelle. Vivre l’espérance chrétienne, c’est renoncer aux mauvais choix et s’engager dans la défense de choix qui améliorent la vie, pas que la nôtre, mais celle de tout le monde.

J’ai connu un père qui vivait mal son rapport avec son fils ; des visions contraires, des projets opposés les avaient éloignés. C’est à l’hôpital que je rencontre ce papa, qui avait reçu un diagnostic sévère et une proposition de soins palliatifs de phase terminale! À côté de son lit, je lui demande s’il est croyant : « Une fois, j’ai cru, mais aujourd’hui plus. C’est difficile de croire dans ces conditions. » En effet, c’est beaucoup plus facile de croire et de remercier son propre Dieu, alors que tout va bien. Malheureusement, la maladie et la souffrance peuvent nous éloigner de notre Dieu jusqu’à fragiliser notre relation de foi. Certains, en revanche, c’est dans ces circonstances qu’ils se tournent plus facilement vers la foi. C’est d’ailleurs ce que j’espère pour cet homme.

Une foi qui bouge

Lors de notre rencontre suivante, je lui propose une sorte d’exercice de foi : « Dis, si tu avais la possibilité de parler avec Dieu, qu’est-ce que tu aimerais lui dire ? » Sa réponse est très révélatrice : « Je voudrais revoir mon fils, mais c’est toi qui dois le demander à Dieu. Moi, je ne lui parle plus depuis longtemps. » J’accepte alors de prononcer une prière, pour lui, avec sa requête, au Dieu dans lequel il a de la peine à se confier. Peu après avoir prononcé cette prière, une infirmière fait irruption dans la chambre en annonçant : « Monsieur, vous avez des visites. Votre fils vous attend dans le hall. » Nos regards se croisent. Ses yeux expriment son étonnement, l’incroyable surprise! Oui, Dieu a inspiré la prière de ce papa, pour l’aider à croire. Dieu lui a donné l’opportunité de croire et il a cru. C’est dans ce sens qu’on peut comprendre les paroles de l’apôtre Jacques, lorsqu’il affirme que la foi est vivante et réelle, seulement si elle est active. Au chapitre 2 de son épître, il écrit :

14 Mes frères et sœurs, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, 16 et que l’un de vous leur dise : « Partez en paix, mettez-vous au chaud et rassasiez-vous ! » sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi cela sert-il ? 17 Il en va de même pour la foi : si elle ne produit pas d’œuvres, elle est morte en elle-même.

D’où l’ importance d’une foi qui agit, qui ose, qui bouge. Chers amis, faites bouger votre foi!

Savoir attendre ou l’espérance

La foi, c’est donc notre premier mot d’encouragement. Le deuxième mot d’encouragement me fait penser à une personne bien habillée, avec ses deux valises à la main, prête à monter dans le train. Je l’observe depuis un moment. Elle a l’air de quelqu’un qui attend un train déjà en retard. Des signes évidents d’impatience et ses allers et retours sur le quai montrent son irritation. Un coup d’œil au panneau d’informations pour constater qu’il n’y a aucun train en retard, bizarre!

L’entrée d’un train est annoncée. Il arrive sur la voie où cette personne attend. Quelques instants d’arrêt et le train reprend sa course… Et cette personne, visiblement fâchée, est toujours là avec ses bagages. Je ne peux plus m’empêcher de lui adresser la parole et de lui demander : « Votre train est en retard, Madame ? » Pas trop surprise de ma question, elle me dit : « Je ne sais pas. » « Mais si vous ne savez pas quel est votre train, vous savez au moins où aller ? » « Non ! Non plus, mais j’attends et je suis prête à partir. »

Soyez rassurés, chers amis, c’est un dialogue que j’ai imaginé pour vous. Juste pour vous encourager à vivre l’espérance comme une force active, qui dirige et oriente vos choix et absolument pas comme une attente passive et inutile. Les premiers chrétiens étaient animés par une espérance puissante, sûre et rassurante, qui les motivait dans leurs vies. L’espérance chrétienne a pour horizon la venue de Jésus, son glorieux retour pour donner le don de la vie éternelle à tous ceux qui auront cru en lui. L’apôtre Paul dans son courrier adressé au disciple Tite écrit :

11 La grâce de Dieu, source de salut pour tous les humains, s’est manifestée. 12 Elle nous apprend à renier l’impiété et les mauvais désirs de ce monde, et à vivre dans le temps présent d’une manière pondérée, juste et pieuse, 13 en attendant la bienheureuse espérance de la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ. (Tite 2)

L’équilibre, c’est dans l’amour

L’espérance est un style de vie, une manière de vivre nos choix, caractérisée par la sagesse, la justice et une bonne relation spirituelle. Vivre l’espérance chrétienne, c’est renoncer aux mauvais choix et s’engager pour la défense de choix qui améliorent la vie, pas uniquement la nôtre, mais celle de tout le monde. L’espérance est le deuxième mot d’encouragement. Après la foi et l’espérance, je pense que vous avez trouvé le troisième ! Oui, en effet, c’est l’amour. La bonne nouvelle, c’est que l’amour, parmi ces trois mots d’encouragement, est celui qui apporte de l’équilibre, de l’harmonie, de l’endurance dans la façon de vivre la foi et l’espérance. Dans la première épître aux chrétiens de la ville de Corinthe, au chapitre 13 et au verset 13, il est écrit : « Trois choses restent : la foi, l’espérance et l’amour; mais la plus grande des trois, c’est l’amour » (1 Corinthiens 13:13).

C’est une jeune enfant, jolie et très sympa. La première fois que je l’ai vue, j’étais impressionné par sa fragilité visible à tous les niveaux :  physiquement très maigre, elle ne parlait pas assez, peut-être à cause de sa voix très aiguë. J’ai appris, par la suite, qu’elle était née avec de gros problèmes aux reins. Un de ses reins ne s’est pas du tout développé et l’autre présente des troubles fréquents. Elle est si jeune et déjà dialysée. Sa vie est soumise à un compte à rebours. Elle a besoin d’une greffe avant l’arrivée de la puberté. La recherche est lancée. Impossible de trouver un donneur.

Un jour, on était plusieurs réunis dans un groupe de prière chez elle. Son papa lui annonce alors avoir fait tous les examens prévus. Finalement, il peut donner un des ses reins à sa fille. Cette opération n’est pas sans risques, mais ce qui est sûr, c’est qu’en cas de réussite, le papa sera obligé de changer de travail et de sacrifier sa vie professionnelle. Je me rappelle, comme si c’était aujourd’hui, la force, la détermination et l’amour de ce papa qui voulait sauver la vie de sa fille. Et merci Seigneur, tout s’est très bien passé. L’opération a parfaitement réussi : cette enfant vit une vie normale et le papa a retrouvé un nouvel emploi.

La force de l’amour. L’amour qui donne… qui donne la vie ! Même la foi et l’espérance, si elles ne sont pas motivées par l’amour, ne servent à rien. L’amour donne du sens à notre vie et c’est grâce à l’amour de Dieu que nous pouvons être sauvés.

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, Jésus, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

Croire, espérer, aimer, en Jésus, sont des paroles qui, mises en action, changent la vie !

Pasteur Daniele Zagara
Accompagnant spirituel


Les opinions du lecteur
  1. Briguet Anne   le   3 octobre 2022 à 9:23

    Merci beaucoup 🙏 C’est très enrichissant 💚 Angelo et moi vous embrassons bien fort 😘 soyez tendrement bénis 🙏

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