Linda Oyer et «La souffrance, un chemin de vie?»

Comment cheminer avec la souffrance qui nous habite, qu’elle revête la forme d’une maladie, d’un échec relationnel ou d’un abandon. Linda Oyer est théologienne. Cette spécialiste du Nouveau Testament s’est intéressée à ce sujet. Dans un petit livre, « La souffrance, un chemin de vie ? », elle nous propose un parcours pour mieux gérer notre souffrance avec un regard empreint d’espérance… Une émission « Un R d’Actu » à écouter ici.

« En 2008 et 2011, j’ai subi une toxoplasmose oculaire. » Linda Oyer est une théologienne mennonite, spécialiste du Nouveau Testament. Cette affection parasitaire peine à être soignée parce que Linda est allergique au traitement. « L’inflammation est devenue telle, ajoute cette femme aujourd’hui installée aux Etats-Unis, que je ne voyais plus rien d’un œil et que la vision baissait fortement de l’autre. »

En crise existentielle profonde

Habituée à lire des livres, à enseigner et à donner des conférences, la théologienne connaît une crise existentielle profonde parce qu’elle se révèle incapable de poursuivre son ministère. Avec « La souffrance, un chemin de vie ? », Linda Oyer propose un parcours pour gérer la souffrance qui nous atteint. Un parcours qui passe notamment par la reconnaissance du ressenti et de la perte subie, par l’expression de cette perte devant Dieu, puis par l’élargissement de la vision…

Cofondatrice d’ISCAS

Linda Oyer a vécu plusieurs décennies en France. Elle a soutenu à l’Institut catholique de Paris en 1997 une thèse de doctorat sur l’envoi en mission dans les évangiles de Matthieu et de Jean. Elle a ensuite enseigné à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. Avec le pasteur et éthicien Louis Schweitzer, elle a lancé la formation « Initiation à la spiritualité chrétienne et à l’accompagnement spirituel » (ISCAS) chapeauté par l’association Compagnons de route. (c)

Linda Oyer, La souffrance, un chemin de vie ?, Montbéliard, Editions mennonites, 2016, 80 p.

L’émission « Un R d’Actu » avec Linda Oyer s’écoute ici.